Pour les 20 ans d’ALF : un acte de foi !

Pour les 20 ans d’Avenir de la Langue Française : un acte de foi !

de foi en l’avenir du français et d’ALF, et dans le succès à terme de nos actions

langue française association : C’est ce que nous espérons de la part de tous nos membres et lecteurs de ce site.

Acte de foi non au sens portugais de l’ "auto dafé", fumée d’inquisition, de feu de dieu, de livres impies livrés au feu d’autistes. Mais au sens de preuve de confiance. De confiance en l’avenir de la langue française si violemment attaquée par l’Empire et par ceux que Michel Serres qualifie de "collaborateurs de la pub et du fric". Confiance aussi dans la capacité d’Avenir de la langue française de se maintenir malgré les orages, et de développer – je voudrais pouvoir écrire : "décupler" - des actions dont nous pouvons être fiers. Elles nous valent une considération croissante. Nous dérangeons aussi ceux que Claude Hagège, membre d’ALF, stigmatise dans Contre la pensée unique, et qui ont opté pour "la langue unique" instrument de notre vassalisation.

Souvenons-nous :
En vingt ans, nous avons été particulièrement actifs.
Nous avons justifié pleinement, par nos protestations, nos relevés de dérives, nos actions amiables et contentieuses, nos rapports, publications d’articles et de livres, et manifestations diverses, l’agrément triennal qui nous a été accordé et sans cesse renouvelé par les ministères de la Justice et de la Culture, et les subventions reçues.
En vingt ans, nous avons fait introduire, dès 1992, la langue française dans l’article 2 de la Constitution, puis, en 2008, la Communauté francophone à l’article 83 de cette même Constitution. C’est nous qui avons rédigé en première esquisse ce qui devint la loi Toubon du 4 août 1994 sur l’emploi de la langue française.

En vingt ans, nous avons réussi à exister partiellement aux yeux de médias pourtant verrouillés, notamment par la création, avec d’autres associations, de l’Académie – et du prix annuel - de la Carpette anglaise.

En vingt ans, nous avons favorisé la concertation et les actions communes entre toutes les associations de promotion du français et de la Francophonie. Ainsi, le 18 juin 2011, ce furent 32 associations et 12 mouvements français, belges, québécois et étrangers autres, qui manifestèrent à notre appel devant le Panthéon, par une marche de plus de mille personnes.
En vingt ans, nous avons établi, avec les autres grandes communautés de langue française et leurs associations, au Québec, en Belgique, en Suisse, des liens de plus en plus forts, pour la solidarité de nos combats linguistiques. Nous avons même obtenu une reconnaissance officielle de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie).

En vingt ans, nous avons commencé à travailler avec des syndicats français, puis allemands, italiens, pour affirmer le droit des travailleurs à travailler dans leurs langues nationales.
Pour nous, l’acte de foi est notre raison de vivre. Mais pour vous, lecteurs de cet éditorial ?
Eh bien, pour vous, l’acte de foi consiste à nous aider de toutes vos forces.

Par votre fidélité dans votre adhésion. Par votre militantisme. Par l’apport de nouveaux adhérents, militants bénévoles, et mécènes. Par votre propre générosité aussi. Vous savez que votre argent est entièrement utilisé pour l’action. Les rapports du ministère de la Culture l’attestent clairement et fortement.

L’acte de foi dans l’avenir de notre association, nous vous proposons donc de le projeter aussi sur votre descendance. C’est simple : pourquoi ne pas inscrire aujourd’hui vos enfants et petits enfants comme membres à vie d’ALF ? Pour un minimum de 400 euros, soient 133 euros réels après la déduction fiscale !

Vous confortez ainsi nos finances dans le présent, alors que la subvention de la DGLFLF annoncée pour 2012 vient d’être réduite ! Et vous prenez pour vos enfants et petits enfants, non pas un livret de caisse d’épargne, puisqu’il s’agit à l’évidence d’un acte de foi sans garantie de "retour sur investissement", mais un talisman d’engagement de relève générationnelle dans notre combat. Merci d’y songer !

Et : "buvons un coup, buvons en deux, à la santé…" d’ALF et de ses 20 ans ! Albert Salon.

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