Le Loup, le chien, le diseur et les gardes : la fable de trop
Yvan Gradis La Fontaine fables
Cet excellent diseur à l’immense répertoire, membre d’Avenir de la langue française, qui s’efforce de vivre aussi de sa passion, ne méritait pas d’être chassé comme il le décrit. Homme de bien, ses récitals sont autant de cadeaux fort appréciés par ses auditeurs de rencontre, non captifs. Il devrait être financé par le ministère de la Culture ! Albert Salon
Au milieu de l’avenue de l’Observatoire, l’une des artères les plus calmes et pittoresques de la capitale, un jardin jouxtant celui du Luxembourg honore, par son nom, la mémoire des "Grands explorateurs Marco-Polo et Cavelier-de-La-Salle". Une allée de ce jardin honore, par son nom, la résistante "Denise Vernay".
C’est ce lieu béni, entre pelouses et frondaisons, qu’avait choisi Yvan Gradis (témoin, avant d’en devenir administrateur, des prémices de notre association, dont il suscita, créa puis corrigea le bulletin trimestriel que nos adhérents connaissent bien) pour honorer, quant à lui, les 38 poètes de son répertoire de diseur, lequel comprend (actuellement) 126 poèmes du XVe au XXIe siècle, autant de textes récités, au pied levé, au gré des passants, le plus souvent en français, mais aussi en anglais, en allemand, voire en polonais.
Ce samedi 8 mai 2021, donc, Yvan s’adonnait, comme il le fait régulièrement dans Paris et en province quand on l’y invite, à sa passion : la poésie. Trois heures… seulement… s’étaient écoulées sous un doux soleil printanier, devant des dizaines d’auditeurs-spectateurs venus subir, en passant, cette "piqûre" de belle langue, de culture et d’émotions en tout genre en laquelle consiste un poème, quand trois gardes un peu trop zélés, s’ennuyant peut-être, en tout cas ne l’entendant pas de cette oreille, sont venus rompre le charme et piétiner le bonheur partagé par le diseur et son public – en plein milieu du Loup et le Chien de La Fontaine, dont on fête pourtant les 400 ans cette annéeUne mésaventure vécue par Yvan avec assez de scandale pour qu’il ait décidé de s’en plaindre à la supérieure hiérarchique desdits gardes : la maire de Paris. Voyez donc la lettre adressée à Anne Hidalgo, ainsi que celle reçue par Yvan, au lendemain de l’incident, de la part d’une de ses spectatrices.
Ci-joint :
- la lettre d' Yvan Gradis à Mme Hidalgo, maire de Paris
- la lettre d’Hélène Dumarty
- le répertoire poétique d'Yvan Gradis
Pour le cas où vous voudriez vous exprimer sur cette affaire auprès des adjointes de Mme Hidalgo ou de son cabinet, voici leurs adresses électroniques :
- Laurence PATRICE (adjoint à la Mémoire) : Laurence.Patrice@paris.fr
- Karen TAÏEB (adjointe au Patrimoine) : karen.taieb@paris.fr
- Carine ROLLAND (adjointe à la Culture) : carine.rolland@paris.fr
- Christine BLAISE DE CANDIDO (cabinet de Mme PATRICE) : Christine.BlaisedeCandido@paris.fr
- Cédric ABADIE (cabinet de Mme PATRICE) : cedric.abadie@paris.fr