La Poste piétine la langue française
travail colonisation Poste : La Poste a décidé d'appeler sa nouvelle banque en ligne "My French Bank" (sic ! ). Outre la bêtise et le manque d'imagination d'une telle appellation, on peut s'étonner qu'une société dont le capital est entièrement détenu par l'État se permette ainsi de piétiner la langue de son pays.
Qu'en pense à ce sujet le président Macron qui distille de si beaux discours sur la langue française et la Francophonie, (tel celui du 20 mars 2018) ?
Nous vous suggérons d'écrire au siège parisien de La Poste et de sa Banque Postale : 9 rue du Colonel Pierre Avia, 75015 Paris, en donnant une copie à votre agence Banque postale du quartier en vous inspirant du modèle ci-dessous que vous pourrez adapter à votre goût.
(Vous pouvez également adresser votre mécontentement à votre député qui est chargé de vous représenter au sein de l'État, actionnaire unique de La Poste
Vous pouvez également écrire à M. Bruno Lemaire, ministre de l'Économie [Ministère de l'économie et des finances, 139 rue de Bercy - 75012 Paris] qui exerce la tutelle de l'État sur La Poste ou à Mme Françoise Nyssen, ministre de la Culture [Ministère de la Culture, 182 rue Saint-Honoré - 75001 Paris], chargée de faire respecter la langue française ce qu'en l'occurrence elle ne fait pas ici.)
à Monsieur Philippe Wahl
directeur général de La Banque postale
9 rue du Colonel Pierre Avia
75015 Paris
Monsieur le Directeur,
Vous envisagez de donner l’appellation peu imaginative, voire débile, de "My French Bank" à votre nouvelle banque en ligne, en ignorant - peut-être délibérément - toute dénomination en français pourtant facile à inventer.
Pour plaire à quels clients "internationaux", alors que votre large base de clientèle est française, et aime être traitée comme telle ?
Ou pour paraître moderne, "dans le vent" ?
"Amis que vent emporte !"…Un vent qui balaie la France, son âme, sa culture, sa langue, son message humaniste universel, sa politique d’indépendance, et soumet ses habitants à un empire hégémonique qui met déjà la main sur ses entreprises, sa Défense, son commerce, sur sa gastronomie à réduire au macdo, sur ses amis en Afrique et ailleurs.
Vous ne pouvez pas vous rendre complice d’un un tel remplacement, consenti et aidé par ceux de nos compatriotes que Michel Serres, philosophe qui enseigne en français aux États-Unis, qualifie de "collabos de la pub et du fric" ! Veuillez revenir à la raison, en revenant au français en France !
Ne faites pas fuir une clientèle dont la fidélité est difficilement remplaçable !
Je vous prie d'agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.