Langue française oubliée ou sacrifiée ? Agissons !
langue française politique colonisation : Dans toute l’agitation politique mondiale et française de ces dernières années, les intérêts privés et individuels l’emportent sur les intérêts collectifs des nations, en tout cas de la nôtre, de la québécoise et de l’ensemble des francophones. Partout l’offensive mondialiste se déploie avec une énorme puissance au détriment des communautés francophones, avec l’aide de ceux que Michel Serres appelle "les collabos de la pub et du fric".
Pour ne parler que de la France, notre langue nationale, fil d’Ariane de nos destins collectifs, est plus qu’oubliée : sacrifiée !
Alors que nous sommes à un peu plus de six mois d’une élection présidentielle déterminante qui sera suivie d’élections législatives également importantes, le français et la Francophonie, comme la défense, comme notre soumission à l’égard de l’empire et de ses guerres, sont écartés du débat public, privés des états généraux demandés depuis des années.
Écartés par l’ensemble des "partis de gouvernement" qui parlent surtout d’Union européenne en acceptant l’anglais qui "va avec", en oubliant les brillantes perspectives de nos collectivités d’outre-mer avec plus de 11 millions de km² d’espace maritime très prometteur, en oubliant la Francophonie, et le monde entier aussi ouvert à la France qu’il l’est à l’Allemagne.
Nous avons d’un côté la ratification dès l’été 2007 de l’accord signé en 2001 à Londres sur les brevets européens ; la décision de mettre le seul anglais obligatoire pour tous dès trois ans à la maternelle ; l’anglicisation à marche forcée de notre enseignement supérieur y compris pour les étudiants français ; notre institut français des relations internationales (IFRI) très proche du pouvoir, dont les conférences sont en anglais.
Nous avons de l’autre côté des "primaires" d’une partie de la gauche dans lesquelles la question du français et de la Francophonie a été soigneusement évitée, et où, après l’interrogation de désarroi sur les maillots : "What would Jaurès do ?" et la proposition d’un programme "Care", on a préféré l’occultation.
Pour nos mouvements, qui ne sont inféodés ni à la droite, ni à la gauche, ni au centre, ni encore moins aux extrêmes, mais qui veulent servir la France et sa langue, il est temps de réagir par les moyens de la démocratie.
Chers lecteurs et visiteurs de notre site, vous vous souvenez du succès de notre marche du 18 juin 2011 ; sachez que nous nous préparons pour 2012.
Aujourd’hui, nous vous invitons tous à vous indigner à voix forte :
- Dénoncez, auprès de tous médias et institutions, cet étranglement de notre langue au détour du sérail.
- Dénoncez la partie française de cette oligarchie mondialisée, cette "hyper classe mondiale" qui asservit les peuples en les anglo-américanisant.
- Appelez, harcelez, les dirigeants de notre pays, les parlementaires, les médias, surtout les institutions qui trahissent, ainsi que celles qui ne font pas bien leur travail en la matière, académies comprises. Nous devons mettre le français au cœur de la campagne !
Notre site va étoffer constamment, dans les mois qui viennent, sa rubrique "lettres-exemples" dont vous pourrez, si vous le souhaitez, vous inspirer. Mais votre propre indignation devrait suffire à guider votre plume et vos appels.
Qu’un grand vent se lève ! C’est le moment !
Albert Salon, président d’Avenir de la langue française.