Dépôt de plainte en CJUE par des associations pour le français

Dépôt de plainte en Cour de Justice de l’Union européenne par des associations pour le français

Europe CJUE Leyen langue française

Dans l’esprit du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), réseau informel qui ne peut ester en justice, Avenir de la Langue française (ALF), et plusieurs autres associations déclarées de France et du dehors qui portent le HCILFF, annoncent leur dépôt prochain en Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), d’une plainte contre l’usage illégal et illégitime de l’anglais comme "langue commune" de fait du Parquet européen et de la Commission européenne présidée par Mme Ursula von der Leyen.

Usage massif, alors que le Royaume-Uni vient de quitter l’Union Européenne (UE), pour tenter d’imposer un fait accompli, voulu pérenne.

Usage illégal, car le règlement européen n°1 de 1958 modifié, en vigueur, portant statut des langues officielles des institutions de l’UE, instaure au moins trois langues de travail, et non une seule de fait.
Usage illégitime, car l’anglais langue maternelle passe de 16% chez les 28, à quelque 1% chez les 27. Plus important : il va contre la nature même de l’Union, faite de diversité, et non d’un agrégat de vassaux de l’empire à unir par l’anglo-américain.

Dans l’attente du "non" ferme de la France, à prononcer par son Président, sollicité par notre lettre ouverte collective du 14 septembre 2020, le Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF) fait appel à toutes les forces vives de la France et de la Francophonie pour retrouver au plus tôt un statut des langues officielles et de travail de l’Union conforme au droit et à la nature d’icelle.

pour le Haut Conseil : Albert Salon, ancien ambassadeur, président d’honneur d’ALF

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