Contre la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires
langues régionales langue française
Dans le chapitre Dossier de notre bulletin numéro 52 (mars 2014), nous traitons de la nouvelle tentative de faire ratifier la Charte, par un vote des parlementaires. Cela en dépit des positions connues du Conseil d’État et surtout du Conseil Constitutionnel sur ce texte contraire à plusieurs dispositions de la Constitution de 1958, telle qu’elle fut modifiée en 1992 à la suite de la démarche d’ALF pour y faire introduire, à une large majorité du Parlement d’alors, la phrase : "La langue de la République est le français".
L’époque actuelle - disons plutôt la "période", celle-ci étant selon Péguy très inférieure à l’ "époque", qui, elle, peut être grande, voire héroïque est marquée par une entreprise générale de démolition de la France et de sa civilisation, au premier chef de sa langue, dont traite un article pertinent dans notre chapitre "Institutions".
"Loi Fioraso (funeste, faisant basculer nos grandes écoles et universités vers l’enseignement principal en anglais, malgré les amendements obtenus en juillet 2013 à la suite de l’intense campagne de nos 32 associations) ; abandon (annoncé) des quotas (de chansons françaises) par le CSA ; victoire "française" en anglais à New-York ; colloques pascaliens en anglais à la Sorbonne ; quasi-interdiction du français en Flandre belge (dans le silence assourdissant de "Bruxelles" et de nos dirigeants) ; et étranglement lent du français au Canada), cours d’anglais gratuits dans les TGV ; immersion anglophone des bébés" .
Je viens de citer, et commenter-compléter en italique, le professeur Georges Gastaud, président de COURRIEL, l’une des plus actives des 32 associations en synergie.
Maintenant nous avons une nouvelle tentative de ratification - en force ou en catimini - de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires : c’est le bouquet !
Dans le Dossier comme dans le site, nous citons et résumons l’essentiel des arguments des partisans et adversaires de la ratification, et nous rappelons la position de nos associations, clairement fixées et publiées depuis une dizaine d’années.
Si vous vous rangez, chers lecteurs, parmi les adversaires, n’oubliez pas que l’heure n’est plus à la simple indignation à la Stéphane Hessel, mais à la RÉSISTANCE, tant individuelle que collective.
Rejoignez-nous !
Albert Salon