Ohé, les Français, intellos et populo, c’est l’alarme !
intellos populo anglicisation langue française
Trop d’élites nationales dirigeantes que l’on vous fait élire, et de médias que l’on vous fait payer, veulent décidément, quoi qu’il vous en coûte, négliger le français et imposer l’anglais jusque dans la vie publique ! Soutenues puissamment par nos amis-ennemis de l’empire. ALF et ses partenaires associatifs au sein du Haut Conseil international de la Langue française et de la Francophonie (HCILFF), se battent contre les multiples formes que prend ce qui est maintenant devenu une offensive de très grande envergure. Se battent au point, faute de soutien par la Justice française, notamment des tribunaux administratifs, d’en arriver à saisir le Défenseur des droits.
Contre la certification de connaissance de l’anglais que le gouvernement voulait rendre obligatoire en France pour accéder aux études supérieures, nos associations se sont mobilisées. L’une d’elles, AFRAV, membre du Haut conseil, vient d’obtenir une belle victoire : l’annulation du décret par le Conseil d’État. Mais sur un aspect accessoire ; donc, l’obligation, non mentionnée, pourrait être remise sur le métier : vigilance !
Mobilisées aussi contre la nouvelle carte d’identité franco-européenne bilingue, nos associations ont fourni tous arguments, jusqu’à celui de l’Allemagne exemplaire (carte trilingue avec le français !). Mme Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuelle de l’Académie française, a menacé, à la télévision, de saisir le Conseil d’État : nous ne pouvons qu’encourager et espérer !
Contre le coup d’État (post-Brexit !...) de la Commission européenne en 2020, suivie par le Parquet européen et la Cour des comptes de l’UE, promouvant l’anglais comme "langue commune", c’est-à-dire seule langue de travail de fait de ces institutions, le Haut conseil international a saisi le Président de la République, saisi en vain l’Assemblée nationale, le Sénat, le Parlement européen, et l’OIF ; ALF a, pour nous tous, déposé un recours en Tribunal européen (de la CJUE), qui s’est déclaré "incompétent sur le fond", alors même que nous avons pu réunir les preuves requises.Nous avons attendu jusqu’au 30 juin 2022 que le Président de la République, au nom duquel son ministre chargé des Affaires européennes nous avait promis par plusieurs lettres, depuis celle du 14 septembre 2020, qu’il rétablirait une vraie diversité des langues de travail des institutions à la faveur de sa présidente tournante, semestrielle, du Conseil de l’Union, concrétisât l’engagement clair ainsi reçu par le Haut conseil international.
Cet automne 2022, le Président inaugure à Villers-Cotterêts le beau projet de Cité de la Francophonie. Lancé par ALF le 9 octobre 2001, l’Élysée avait eu le grand mérite de le faire sien dès 2017, puis de le mener à bien pour l’essentiel. Mais tout le reste va dans l’autre sens. Et, après le Rouanda, le très francophone Gabon adhère au Commonwealth !...
"Montez de la mine, descendez des collines, camarades !...". Appelez comme nous, autour de vous, avec nous, à Résister !
Albert Salon
PS : Amis, n’oubliez pas la nouvelle adresse postale d’Avenir de la langue française :
Avenir de la langue française (Alf)
Maison de la vie associative du 12e
Boîte aux lettres n°4
181 avenue Daumesnil - 75012 Paris