Échanges entre un citoyen et la présidente de l’Assemblée nationale

Échanges entre un citoyen
et la présidente de l’Assemblée nationale

Anglomanie des "élites"

Courriel de Marcel Girardin à Mme Yaël Braun-Pivet,
présidente de l’Assemblée nationale

[ L'opinion exprimée par M. Girardin n’engage que son auteur,
Avenir de la Langue Française ne saurait en être redevable.]

9 septembre 2024

Madame la présidente,

Je viens de vous entendre parler, sur Europe 1, au sujet de Grenoble, de ville la plus INSECURE alors qu'il vous suffisait de dire la plus DANGEREUSE.
Pourquoi la présidente de l'Assemblée nationale n'utilise-t-elle pas la langue française, langue officielle de la République française lorsqu'elle s'adresse aux Français ?

Est-ce pour se conformer à ce snobisme, ce tropisme dominant chez les élites françaises politico-médiatiques en faveur de tout ce qui vient du monde anglo-saxon, en premier lieu sa langue : l'anglais ?

Ou bien est-ce plus facile et plus politiquement correct de ne pas utiliser l'adjectif DANGEREUX qui serait immédiatement compris par tous les Français et présenterait la situation réelle de l'insécurité à Grenoble, fruit du laxisme généralisé pratiqué par les macronistes dont vous êtes, conjointement avec la gauche et la droite classique, les responsables depuis tant d'années ?

Vous entendre, de nouveau, discourir sur les ondes comme quatrième personnalité d'un État qui a, depuis les années 1990 du temps où Monsieur Barnier était déjà ministre, volontairement laissé se développer la gangrène du trafic de drogue, notamment à Grenoble, chez les jeunes issus de l'immigration non-européenne afin de les "stabiliser" économiquement et financièrement, par faute d'emplois suffisamment rémunérateurs à leurs yeux..., ne nous rassure pas et nous ramène à la veille de l'escroquerie politicienne des dernières élections législatives ?

Vous vous accrochez tous au pouvoir par orgueil et soif de confort alors que vous êtes les responsables de la situation très DANGEREUSE dans laquelle vous avez placé la France et ne pouvez donc continuer à vous prévaloir d'en détenir la solution, faute du caractère et de la volonté nécessaires pour faire face aux terribles menaces que vous avez laissé se développer sur le territoire national.

Je vous prie d'agréer, Madame la présidente, mes sincères salutations

Marcel Girardin
Un citoyen français


Réponse de Mathilde du Pradel,
cheffe de cabinet de la présidente de l’Assemblée nationale

18 septembre 2024

presidente@assemblee-nationale.fr

Paris, le 18 septembre 2024

La cheffe de cabinet

Monsieur,

La Présidente de l'Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet, a bien pris connaissance de votre courriel du 9 septembre dernier. Elle m'a chargée de vous répondre.

La Présidente vous remercie pour votre vigilance. Elle salue votre engagement en faveur de la langue française qu'elle partage en tous points, même si elle n'est pas infaillible comme vous devez l'être.

Soyez assuré que cette contrariété de forme n'altère en rien le fond de sa pensée, bien que celle-ci diverge sensiblement de la vôtre.

La Présidente est néanmoins bien consciente de la gravité de la situation à Grenoble et a rappelé, sur Europe 1, que la pleine mobilisation de l'État contre le trafic de drogue, qui s'est traduite par un renforcement sans précédent des effectifs de police sur le terrain ou encore par les opérations "Place nette", doit nécessairement être prolongée par une mobilisation de l'ensemble des acteurs concernés, notamment au niveau local.

Je vous prie de recevoir, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.

Mathilde du Pradel


Réponse de Marcel Girardin

20 septembre 2024

à l’attention de Madame Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale

Madame la Présidente,

Je vous remercie de la réponse que Madame la Cheffe de votre cabinet m’a faite, le 18 septembre, en réponse au courriel que je vous avais adressé le 9 septembre 2024.

Je suis loin d’être infaillible comme voudrait ironiquement le faire croire l’auteure de cette lettre mais simplement exaspéré par l’utilisation de plus en plus grande de mots, de phrases, d’expressions et de mots d’ordre en langue anglaise, des sommets de l’État jusqu’au fin-fond de nos vallées.

C’est cet inutile et honteux remplacement de la langue française par la langue anglaise, arme linguistique de conquête des esprits selon le discours de Churchill prononcé le 6 septembre 1943, à Harvard, que je combats officiellement depuis 2008, tant par la voie gracieuse que contentieuse.

Comment ne pas être exaspéré en effet quand le président de la République, ce mauvais génie actuel de la France sous influence étrangère, prend plaisir, comme ses disciples nationaux et locaux, à rabaisser et à remplacer inutilement la langue française par la langue anglaise lors d’interventions officielles et dans tous les secteurs de la vie professionnelle et quotidienne des Français ?

Comment ne pas être exaspéré quand ceux qui ont été à la tête de l'État, à un moment ou à un autre, les artisans responsables et coupables de la politique ayant conduit à l'effondrement délibéré de la France ( désindustrialisation programmée, effacement de l'État devant l'Union européenne sous contrôle des États-Unis d’Amérique, anglicisation forcenée de notre vie quotidienne, immigration non-européenne massive de peuplement organisée, islamisation favorisée, délinquance et insécurité tolérées, tiers-mondisation avec promotion par l’État de l'économie du trafic de drogue, acculturation, perte d'identité, démoralisation, etc. ) peuvent oser, aujourd'hui encore, se présenter comme ceux qui vont apporter les solutions à cet effondrement qu’ils ont voulu ?

Une légitime honte devrait les pousser à se retirer définitivement de la politique et en appeler au référendum pour que le peuple français s'exprime directement sur les solutions à apporter !

Je prends la liberté, ce dont je vous prie de bien vouloir m’excuser, de joindre à cet envoi plusieurs textes que j’avais envoyés, pour certains au président de la République, afin que vous puissiez avoir le point-de-vue d’un citoyen, sans aucune attache auprès d’un quelconque mouvement ou parti politique.

J’ajoute un récent article et un entretien avec Boualem Sansal parus dans le dernier numéro de Marianne qui illustrent parfaitement mes propos du début de ce courriel.

Sachez que j’ai, par exemple, attaqué le Groupe La Poste devant le tribunal administratif de Paris pour sa ridicule et illégale expression PICKUP STATION, incompréhensible pour nombre de ses clients, apposée sur les consignes automatiques dans les gares SNCF et le métro alors qu’un de ses concurrents, une entreprise polonaise, utilisait l’expression en français Abricolis, sur la même catégorie de consignes automatiques qu’elle avait installée en France !

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, mes sincères salutations

Marcel Girardin
Voglans

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