Valérie Pécresse : oui à la démission nationale !
Cette soumission générale de l'enseignement supérieur à ses maîtres anglo-saxons est en violation flagrante de la Constitution qui dans son article 2 stipule que "La langue de la République est le français." et de la loi du 4 août 1994 qui dans son article 11 affirme que "La langue de l'enseignement, des examens et concours, ainsi que des thèses et mémoires dans les établissements publics et privés d'enseignement est le français".
Les auteurs de cette déclaration et de ces violations manifestes de la légalité, en d'autres lieux, en d'autres époques, en un mot dans un pays qui respecterait ses lois et surtout sa dignité, devraient être traduits devant la Haute-Cour de justice. MAR
Question n° : 100027 de M. Christian Estrosi ( UMP - Alpes-Maritimes ) Question écrite
Ministère interrogé > Apprentissage et formation professionnelle Ministère attributaire > Enseignement supérieur et recherche
Rubrique > enseignement supérieur Tête d'analyse > programmes Analyse > écoles d'ingénieurs
Question publiée au JO le : 15/02/2011 page : 1386 - Réponse publiée au JO le : 07/06/2011 page : 6070
Date de changement d'attribution : 08/03/2011
Texte de la question
M. Christian Estrosi interroge Mme la ministre auprès du ministre du travail, de l'emploi et de la santé, chargée de l'apprentissage et de la formation professionnelle, sur la proposition formulée dans le rapport de l'institut Montaigne intitulé « Adapter la formation de nos ingénieurs à la mondialisation » et consistant à généraliser les cours en anglais et communiquer sur l'internationalisation des écoles. Il lui demande donc son avis sur la proposition.
Texte de la réponse
La formation dispensée en écoles d'ingénieurs comporte l'utilisation de nombreuses sources et supports rédigés en langue anglaise. De très nombreux cours ainsi que certaines épreuves d'examen sont en langue étrangère. Par ailleurs, l'acquisition d'un diplôme d'ingénieur exige l'obtention par chaque élève d'un niveau au moins équivalant à 750 points à l'examen du TOEIC en anglais.
Enfin, les écoles d'ingénieurs développent de très nombreuses actions de dimension internationale qui se matérialisent par des échanges d'enseignants et d'élèves, l'organisation de stages à l'étranger et la possibilité offerte aux étudiants de suivre une partie de leurs cours dans un autre pays, voire une ou deux années complètes dans le cadre d'un double diplôme comme c'est le cas, par exemple, à l'EPF en liaison avec la Fachochschule de Munich.